Asalfo du FEMUA révèle les défis financiers freinant la présence des stars nigériennes au festival

 

Dans une déclaration poignante, Asalfo, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo (FEMUA), a soulevé une question cruciale : pourquoi les stars nigériennes sont-elles absentes du FEMUA ? Asalfo a répondu sans détour : "Ils sont trop chers pour nous ! Si on les fait venir, on ne pourra pas construire d'école."

Cette réponse franche et directe soulève des préoccupations quant aux défis financiers auxquels le FEMUA est confronté pour attirer des artistes nigériens de premier plan. Alors que le festival continue de rayonner à l'échelle internationale, avec la participation de stars mondiales, Asalfo met en lumière la réalité financière qui limite l'inclusion des talents locaux.

Malgré ces défis, l'enthousiasme autour du FEMUA demeure intact. Sur les réseaux sociaux, le commentaire d'Asalfo a suscité de vives réactions, mais n'a en rien entaché l'excitation pour cet événement majeur. Parmi les têtes d'affiche, on retrouve Gims et Franglish (France), Sarkodie (Ghana), et Yemi Alade (Nigéria), ainsi que des stars ivoiriennes comme Les Patrons et Gadji Céli. Chaque soir, l’INJS de Marcory vibrera au rythme des prestations enflammées, jusqu'à la grande clôture à Ferkessédougou. 🎶

Cette déclaration soulève des questions plus larges sur la soutenabilité financière des festivals artistiques en Afrique et sur la responsabilité sociale des événements culturels. Alors que le FEMUA poursuit sa mission de célébrer la musique et de promouvoir le talent africain, le défi de concilier ambition artistique et responsabilité communautaire reste au cœur des préoccupations des organisateurs.

Abdoul Phataho Dakissaga Blogueur culturel